Aime : les jeux vidéo (on ne rentrera pas dans les détails, sinon la liste va être longue) – le dessin – les Lasair Spitter (parce que les Dragons de feu sont trop badass) – les chaussons aux pommes – le orange – les classeurs rangés – ses goggle – les macarons – les mikado – le lait de chèvre.
N’aime pas : les gosses trop curieux – les gosses trop bruyants – les gosses moqueurs - les gosses, en fait – les PC – le lait de vache – la foule – les mises à jour et installation – qu’on ne l’écoute pas parler – répéter – danser.

Il n’hésite pas à soupirer, et notamment à souffler du nez pour exprimer son ennui ou son mécontentement. Il fait très attention à sa coiffure, donc il passe souvent sa main dans ses cheveux. Il a la mauvaise habitude de cracher ce qu’il ne trouve pas bon. Même dans un restaurant.
Quand il manque de sous, il fait des interventions en classe pour donner des précisions sur les Lasair Spitter.
Fierté : Maintenir le meilleur score de la machine d’arcade d’un pub de Gréine. Il n’a encore jamais été battu. Peut-être parce que plus personne n’y joue…

Style vestimentaire : steampunk.
Des Goggle qu’il ne quitte jamais, et qu’il met pour avoir du « style ». Du moins c’est ce qu’il dit. En fait, les verres sont adaptés à sa mauvaise vue, donc il les met pour dessiner ou jouer à la console. Sauf que personne ne le sait, mis à part son opticien qui est tenu sous silence.
Une crête couleur caramel et deux mèches oranges coiffées sur les côtés.
Des yeux bleus métal.
Il garde toujours un calepin pour ses croquis, ainsi qu’une console portable, au cas où, dans la poche attachée à sa ceinture.

Ah, toutes ces heures passées sur ces jeux vidéo ! A combattre des Dragons cracheurs de feu, pour lesquels j’ai éveillé un certain intérêt. Un intérêt tel que je remplissais des feuilles et des feuilles de mes dessins. J’attendais impatiemment le jour où je pourrais aller trouver un Acolyte. Car moi, j’étais un des seuls qui savait clairement pour lesquels j’étais fait. Les Lasair Spitter. Une race que beaucoup considèrent comme « communes », mais qui n’en reste pas moins puissante. J’espérais en rencontrer un. Avoir un compagnon.

Sauf que j’ai échoué. Vous me direz, ce n’est pas très grave la première fois. D’autant que je n’ai jamais été un gamin qui sortait beaucoup, mais qui passait des journées entières dans la maison, plutôt que dehors. Donc pour le physique, on pouvait repasser. Ca justifiait un peu mon cas. Qui devint désespéré l’année suivante, durant laquelle j’échouai à nouveau. Pourquoi ? Parce que je me suis fait poursuivre, j’ai dû me cacher dans une grotte, manger des racines, et d’autres ! Et même quand je me suis retrouvé face à un Lasair, ce dernier ne s’est pas montré du tout – mais alors pas du tout – conciliant. Je crois que je n’ai jamais eu aussi chaud au c… aux fesses. Alors, à bout de force, j’ai été contraint de rentrer. Quelle gêne ont ressenti mes parents quand ils m’attendaient, prêt à me féliciter, cadeau, boisson et nourriture à volonté.
Et comme on dit, jamais deux sans trois, j’ai retenté, un an après, forcément. Entre temps, je continuais à m’informer sur les Lasair. Cette année-là, j’ai tenu longtemps. J’ai observé pendant des semaines un Lasair, par peur de l’approcher. Puis j’en faisais des croquis, je prenais des notes sur son comportement. Je me débrouillais de mieux en mieux dans mes techniques de camouflage. Puis finalement, comme je me suis fait prendre, je n’ai même pas essayé de l’apprivoiser, et ai pris mes jambes à mon cou.

Bref. Horrible. Je n’ai pas attendu l’année suivante pour retourner dans la nature, et observer les Lasair. J’ai développé un très grand intérêt pour ces dragons qui m’étaient, et me sont toujours, inaccessibles. J’aurais évidemment pu me trouver un Acolyte avant l’année suivante, mais je n’ai jamais réellement retenté. Je crois que j’ai abandonné. Mais à force de toutes ces années passées auprès d’eux, j’ai appris énormément de choses à leur sujet, que les profs ne savent pas. J’en ai même fait un livre, pour dire. Et je compte en faire un autre. Mais pour l’instant, je me repose un peu sur mes sous. J’ai même déménagé de Gealai pour m’installer à Gréine. Parce que j’observe, pas loin du village, un Lasair Spitter magnifique, aux couleurs verte et orange. Il m’a l’air d’avoir un sale caractère, mais je n’ai pas encore eu les fesses brûlées.