- Ma Personnalité -

Ah la vie, si belle, si douce, si unique, sans remord et sans désespoir... tu te fiches de moi ? La vie n'est pas si belle, ni douce, encore moins unique et les remords sont nombreux et ne parlons pas du désespoir qui hante plusieurs âmes. Mais cela n'empêche à personne d'apprécier la vie, il y a toute de même quelque chose de bon dans chaque vie, tous ont connu un succès ou un moment qu'il était les plus heureux. Pas moi, mais ça viendra avec le temps, je sais je ne montre que très peu cet air comique que je détiens à l'intérieur de moi. Je le cache, tout simplement. Bref, je ne serais pas celui qui sera snobe ou l'hypocrite. Ce n'est pas ce genre de personnage que je veux encrer dans ma vie, en moi.

Quelqu'un de serviable peut-être, qui répond aux ordres de son aîné, qui est polis '' la plupart du temps '', sans être à l'image d'un esclave qui fait tout comme au bras de son maître, je ne deviendrais jamais ça. Un si bel homme comme moi ne doit pas avoir à subir de l'esclavage, voyons. De plus, je crois que personne ne va vouloir m'endurer assez pour me percevoir comme leur esclave. Voyez-vous je suis souvent l'idiot qui se dandine d'un bord et de l'autre, créant une danse qui ridiculise celui qui se trouve de l'autre côté de moi. Non je n'ai jamais eu la crainte d'avoir l'air fou, c'est ce qui me rend unique lorsque je me laisse aller dans mes propres délires.

L'intelligence, ah je déjoue tous les plans de mes ennemis, ne le saviez-vous pas ? Surveillez vos arrières quand je suis là serait la chose la plus intelligente à faire, je sais... je sais c'est ridicule ce que je dis, mais c'est la pure vérité. Sinon, je suis autant capable de découvrir ce que veut dire un code d'un autre langage après avoir étudié quelques mois. Quoi ? Ce n'est pas en un claquement de doigts que je vais deviner ce que veut dire ce code ou cette écriture, c'est déjà bien de pouvoir en faire une traduction par la suite. Sinon, niveau psychologique quand je suis en danger ou que je dois trouver une solution pour quoi que ce soit, eh bien c'est efficace car lorsque je réfléchis ça m'aide beaucoup plus en une fraction de seconde seulement à trouver une idée ou une solution bref... l'intelligence ne manque pas dans cette petite tête là, je suis heureux de l'avoir hérité.

Plusieurs affirmeront que je n'ai jamais lâché prise contre quelque chose, je suis persévérant et parfait ! Abandonner est un verbe dont je n'utilise jamais pour moi, quelqu'un qui fonce vers la victoire ne dit jamais ce verbe, pourquoi ? Pour ne pas avoir un manque de confiance en soi-même... bref, ne déclenche pas un malaise ou un problème entre nous, okay ?

Je dévore mes phrases lorsque je rajoute l'ingrédient spécial : L'ironie. Et je suis fière d'être autant ironique... ce serait bête de ne pas le dire n'est-ce pas ? Faire croire avec tant de crédibilité les faux chemins et les faux périples que nous avons vécus, c'est magique à entendre et à dire c'est rempli de mensonges. Je suis bel et bien ironique, j'aime en rajouter... pour voir les visages exprimer de l'étonnement.

Alors, si j'en rajoute avec l'ironie. Ça veut dire que je ne m'empêche pas de mentir... c'est ça, il faut autant savoir que pendant tout un discours je peux sans hésiter mentir pendant toute ma conversation. Personne ne peut réellement savoir tout de moi, car je ne dirais jamais qui je suis réellement, les informations personnelles de ma personne ne seront jamais dévoilées... essayer de me tirer les vers du nez ( = me forcer à dire quelque chose) ? Ça ne marchera pas.

Ah le matin, sous les couvertes chaudes, notre tête contre l'oreiller, nos yeux qui s'ouvrent sur une autre journée et nos pensées qui bourdonnent des '' est-ce que je devrais me lever, euh... je reste au lit... non ! Je me lève... euh non, je reste au lit... ect '' et puis on hésite entre se lever ou rester là confortablement et finalement personne pour nous forcer à nous lever, on décide de s'endormir de nouveau. Ah la vie, elle va mener tous les gens et les créatures vers la paresse : pour les rendre identiques à la paresse que j'ai, moi.

On fixe une certaine personne et on se demande, quelle intention aurait-elle sur moi ? Qu'est-ce que je deviendrais à cause de cette personne ? Devrais-je l'éviter ? Ou simplement l'ignorer ? Ça c'est déjà une preuve de notre côté méfiant, on hésite et on se questionne et finalement on évite la personne ou une chose à laquelle on croit d'un sens maléfique ou malveillant.

Je n'ai jamais dit quoi que ce soit au complet à mes proches, je n'ai jamais osé dévoiler ce qui me blesse, l'incapacité de me sentir vivant comme les autres et le vide que regorge ma propre âme, depuis une funeste journée dont je raconterais... tantôt.

- Mes Loisirs, mes goûts, mes dégoûts, mes tics et ma phobie -

J'aime dessiner et peindre ce que je vois ou ce que j'imagine. Pouvoir reproduire un paysage magnifique ou les terreurs de la nuit qui nous empêche de fermer l'oeil. Peindre des visages souriants pour finalement les vendre aux gens pour seulement penser qu'ils accrocheront nos tableaux sur leurs jolis murs. Pour faire reposer notre âme pour laisser celle-ci exprimer ce qu'elle ressent et voit seulement avec un tableau vierge et un pinceau et quelques couleurs magistrales. Peindre ou dessiner, ça nous redonne moral et joie.

Entendre les chants des gens qui chantent c'est relaxant, ça redonne vie au monde. Il y aussi la mélodie qu'offrent ces chers oiseaux, leurs chants aigus sont pourtant d'une douceur inexplicable lorsqu'on prend le temps à y tendre l'oreille. Le faible chant du vent si compliqué à entendre mais qui est d'une mélodie unique lorsqu'on a réussi à percevoir ce son mélodieux. J'aime aussi chanter, pour pouvoir rendre le moment mélodieux et d'y marmonner faiblement quelques phrases ou simplement de les siffloter. Seulement pour y mettre de l'ambiance à un endroit précis.

J'aime beaucoup le noir et le rouge, on dit que ce sont deux couleurs reliées au mal, mais pour moi ce ne sont que deux couleurs agréables à fixer pendant un long moment sans se décourager...

J'apprécie tous les petits animaux de la nature, mais celle dont j'adore le plus est mon acolyte Neala, cependant j'ai toujours admiré les animaux dans la nature, les voir dans leur habitat naturel est toujours bien plus impressionnant que lorsqu'ils n'y sont pas.

Dans les repas, j'aime à peu près tout, hormis quelques petites choses dont j'éviterais de manger. Mes autres goûts je vous laisserais les découvrir... j'aime bien laisser du mystère !

Je déteste les gens qui parlent pour rien ou qui intimident les autres, ceux-là seront classés à jamais dans ma catégorie '' personne à éviter''. Il y a aussi ceux qui s'inventent des problèmes inutiles seulement pour mettre leur vie plus intéressante.

Les crevettes, cette chose dont je ne mangerais jamais une deuxième fois. L'odeur, le goût et la structure me lève le coeur, c'est une torture manger cela... on dirait un gros vers couleur peau.

Bon maintenant mes manies les plus courantes sont celles-ci : Ronger mes ongles et écraser tout ce que je vois d'inutile sur le sol. Pour commencer, je ronge souvent mes ongles mais chaque fois que je le fais il y a toujours une raison, car c'est souvent lorsque je suis nerveux, stressé ou que quelque chose ne semble pas aller que je les ronge bref, j'essayerais d'effacer cette manie de ma vie.

J'écrase tout ce qui se retrouve sous mon pied et qui est inutile, je sais pas vraiment pourquoi. Peut-être simplement pour m'occuper lorsque je m'ennuie, je n'ai pas vraiment d'explication pour cette manie.

Et enfin pour terminer, ma phobie qui hantera ma personne et mes pensées à jamais, c'est celle de perdre mes proches une seconde fois. Je n'en dis pas plus, seulement que ma phobie comporte aussi celle de se retrouver à jamais seul et oublier des autres...

Il y a d'autres choses dont j'aurais rajouté, mais je vous laisse découvrir seul le reste de mon caractère et de mes goûts, mes loisirs, mes dégoûts et mes tics. Pour le moment je n'ai qu'une seule phobie...

J'ai une touffe de cheveux comme tout le monde, une chevelure ébène comme les ténèbres de la nuit. Aux mèches mi-longues qui s'arrêtent vers le bas de la nuque. Une frange d'un style dégradée du côté gauche de la tête, mais qui ne cache pas les yeux. Quelques mèches de cheveux ne suivent pas les autres décident de retrousser vers une direction...

Des prunelles d'un rouge écarlant accompagnent mon joli visage quelque peu légèrement enfantin, un petit nez retroussé qui intègre très bien mon portrait. De fines lèvres rosées qui accompagne un sourire malin, comparé à ma peau extrêmement pâle à croire presque que la maladie m'a atteint. Des sourcils peu épais qui dessinent une belle ligne sombre comme ma touffe de cheveux charbon. De belles pommettes pour accompagner mon visage de jeunot.

Un corps un peu plus développé que lors de mon enfance, j'ai grandi j'en suis conscient. Désormais je fais le haut d'un mètre soixante dix-neuf pour un soixante kilos, en effet je me tiens en forme malgré mon caractère de paresseux. Mon corps semble frêle et faible à la première vue, mais vous n'avez pas encore vu ma musculature, pousse-moi et tu verras que je ne tombe pas si facilement que ça. Bref, j'ai de longs bras autant pâles que mon visage et des mains aux doigts fins qui se cachent souvent dans les poches de mon pantalon. Sans oublier mes longues jambes qui m'aident à me tenir debout chaque seconde, chaque minute et chaque heure de ma vie.

Niveau vestimentaire je ne suis pas un fou du changement et j'ai pourtant de bons commentaires sur mon style. Il me va parfaitement bien et il me convient, alors je garde ce style est-ce compris ? Bon, je n'attendrais pas de réponse, c'est trop long sinon et c'est une perte de temps. Revenons sur le sujet, alors je porte un simple chandail habituellement de couleur noire à manches courtes ou à manches longues ça dépend du temps dehors... je porte un pantalon noir avec une simple ceinture accrocher à la base du pantalon, on ne sait jamais lorsqu'un pantalon décide de glisser jusqu'à nos chevilles alors on prévient hein ! Sinon, je porte de simples chaussures autant ébène que ma chevelure et pour finir ma fameuse veste dont je porterais toujours, si belle, si sombre, si importante à mes yeux... une superbe longue veste qui descend jusqu'en bas des hanches d'un mélange de brun et de noir. Sur le contour du haut du capuchon de la veste on peut y voir de la fourrure et de même qu'au contour du bas de la veste. Elle est belle n'est-ce pas ? C'est ainsi qu'on appelle cela un chef-d'oeuvre...

C'est tout, je n'ai plus rien à rajouter. Ah si, je garde toujours une dague sur moi.

Ma mère et mon père se sont rencontrés lorsque mon père est revenu d'un voyage de marchandises de quelques jours. Il s'était perdu en n'empruntant pas le bon chemin et ma mère est venue l'aider et finalement ils ont été incapables de se séparer, alors mon père l'a invitée à venir s'installer dans cette maison, grande, belle et plaisante à regarder tranquillement. En effet, c'était chez moi. Parce que désormais, je n'y habite plus. Bref, après plusieurs années ma chère mère est tombée enceinte de moi et malheureusement elle n'était pas prête à avoir un enfant. Je la comprends, un enfant s'est turbulent, fatiguant, pleurnicheur et ça se plaint toujours quand il n'a pas ce qu'il veut.

Pourtant, après quelques mois elle est devenue heureuse de pouvoir enfin fonder une famille. J'ignore ce qui l'a changé d'avis, peut-être est-ce le temps ? Néanmoins, le jour de ma naissance approchait à grands pas et j'imagine que je n'avais plus vraiment envie de rester cloitré là à rien faire. Je me comprends très bien, parce que je devais être écoeuré de toujours resté là.

Ils ont commencé, euh non. Mon père a commencé à remplir la chambre vide, par un lit et quelques autres meubles et de nombreux jouets ainsi qu'une peluche, de quoi m'amuser pendant les temps plates. Une chambre qui normalement vide avait l'air si grande et qui maintenant paraissait minuscule, mais bon pour un bambin, c'était parfait !

Le vingt Juillet, c'est le jour de ma naissance. Je suis donc né ce jour-là, à l'aube de la matinée fraîche après neuf mois de grossesses. J'étais petit, innocent et sans défense. Alors ma mère jusqu'à ce que je réussisse à marcher sur mes deux pieds, me transportait partout, juste pour éviter quelconques blessures graves ou non. Ah et les petits bobos ? Lorsque j'ai appris à marcher et à courir : ma mère à commencer à me courir après seulement pour désinfecter mes blessures et les penser.


J'ai grandi avec joie auprès de mes parents, ignorant les dangés qui rôdait dans la forêt. Oui en effet, mes parents et moi habitions dans un coin reculé des villages, au plein milieu de la campagne. C'était la plupart du temps calme et paisible dans ce coin. Quelques animaux y rôdaient, mais rares étaient les fois où ces animaux osaient venir déranger les alentours de la maisonnette.

Il n'y avait presque personne dans le coin où nous étions, alors les amis ? Je n'ai jamais eu la chance d'en avoir pendant mon enfance. J'ignorais comment m'y prendre aussi, j'étais habitué à parler seulement avec mes parents. Ah et je crois que j'ai oublié de vous parler de ma chère soeur âgée de deux années de moins que moi, elle était calme et gentille le contraire de moi puisque j'étais impatient et turbulent... mais je m'entendais très bien avec elle...

Puis les années ont passé, si vite. Pas le temps de compter les jours qui passait, j'avais l'impression d'être dans une machine à voyager dans le futur. C'était incroyable comme les bons temps passaient si vite, en profiter ? Impossible. C'était trop court ces moments, en profiter c'était si dur. En croire même que la mort avait décidé de raccourcir ma propre vie.

Souvent avec mon père je partais avec lui pour apporter des marchandises venant de la forge de mon père. Ça pouvait prendre un voyage de quelques jours si on y allaient à cheval, mais le voyage était toujours splendide à voir. Les grandes plaines et le paysage toujours aussi beau à voir. Et on revenait à la maison les poches pleines, ou plutôt c'était mon père qui revenait les poches pleines. Puisque j'étais trop jeune pour apprendre le métier de forgeron.

J'ai commencé à peindre et à dessiner des paysages vers mes onze ans, mais surtout des dragons. Ces dragons, parfois grand ou petit mais tout autant magnifique à observer... bon ça dépend lesquels, parce qu'il en a des moins beaux. Mais j'aime les voir s'élancer vers le ciel... c'est toujours un moment captivant, pendant ma jeunesse j'ai appris beaucoup de choses sur eux. Le danger qu'ils pouvaient provoquer mais aussi leurs loyautés.

À mes douze ans, j'ai enfin pu partir à la découverte de l'île pour trouver mon acolyte. Je n'avais rien trouvé après plusieurs semaines, décourageant. Le désespoir de croire que jamais je n'en trouverais un revenait à chaque seconde. Et puis j'ai construis un campement, je me suis brûlé de nombreuses fois le doigt avec les feux de mon campement en essayant d'éteindre chacun d'eux de diverses façons. Je n'étais pas très discret et c'est ainsi que cette dragonne m'a trouvé, en la voyant... elle était si grande et elle semblait me voir comme son repas. J'ai donc dû courir de longs mètres avant de me mettre à l'abri, cette grande dragonne ne me lâchait pas. J'ai décidé de lui lancer diverses choses, mais jamais je n'ai réussi à lui échapper.

J'ai cru mourir lorsque finalement elle m'a retenue prisonnier dans un coin. Puis finalement, un bruit l'a fait fuir et j'ai compris qu'il y avait quelque chose de pas net ici. J'ai compris que j'avais fait face à un simple bébé dragon, grand oh ça oui. Mais, quand j'ai vu cette seconde masse grosse et grande devant moi j'ai compris que ça ce n'était pas un bébé. Était-ce pour ça que la jeune dragonne avait pris fuite ? Sûrement, alors j'ai décidé de partir à courir dans tous les sens. J'ai réussi à fuir face à ce gigantesque dragon qui ne m'inspirait aucune confiance.

Maintenant je devais retrouver cette jeune dragonne, après tout en s'enfuyant elle m'avait prévenu la présence d'un être encore plus dangereux et plus grand. Je l'ai finalement retrouvé cette dragonne après un mois de temps. Elle semblait plus grande que la dernière fois où j'avais pu la voir. Elle dormait paisiblement, je me suis donc sans méfiance approché. Devant mes yeux, j'ai aperçu une énorme plaie, alors je suis partis à la recherche de plantes médicinales dont je connaissais grâce à ma mère. Je suis revenu avec tout ce stock, j'ai pris soin de les placer sur sa plaie... délicatement pour ne pas la réveiller. Je n'avais pas envie de finir dans l'estomac après tout ce que je venais de faire. C'est lorsque je l'ai vue se relever d'un geste brusque, que j'ai cru m'évanouir. Non je n'ai pas cru, j'ai réellement perdu connaissance.

Je me suis réveillé contre un arbre, deux grosses pupilles me fixaient. C'était elle, cette dragonne. J'étais heureux de constater que je n'avais pas servi de repas. Alors, je suis resté immobile, en affichant mon sourire d'épais comme si quelque chose allait changer grâce à ça. Mais, elle s'est aussitôt reculée. Je n'avais jamais pu contempler un dragon de si proche. Ses blessures semblaient moins profondes, j'étais un peu content de l'avoir soigné. Pour une fois que je faisais quelque chose. Finalement, j'ai appris qu'elle se nommait Neala et qu'elle me trouvait coriace puisque j'avais réussi à lui échapper à plusieurs reprises avant de faire la grande erreur de m'arrêter devant un arbre.

J'ai passé plusieurs séjours avec celle-ci, elle ne voulait pas venir avec moi jusqu'à chez moi. Puisqu'elle avait peur de faire une erreur, alors elle m'a présenté plusieurs épreuves que je devais surmonter et que si je réussissais elle tiendrait sa parole, celle de venir avec moi. Malheureusement, je ne me souviens plus de ces épreuves pour vous en faire part. Mais je sais seulement que j'ai risqué ma vie à chaque fois. Néanmoins j'ai réussi ces épreuves maléfiques. Et j'ai quitté l'île avec Neala, jamais n'avait elle osé d'arrêter de se plaindre de plusieurs choses au cours du voyage, mais avec le temps nous sommes devenus inséparables, ont étaient une vraie équipe d'enfer et nous le sommes encore ! Coriace comme le métal !

Quand je suis arrivé devant la maison, j'ai senti que quelque chose n'allait pas. C'est en voyant tout l'état de la maisonnette que j'ai constaté les dégâts. Neala refusait que je rentre dans la maison avant d'avoir fait le tour. Alors, j'ai fais le tour de maison, tout semblait carbonisé. Les fenêtres étaient en miettes, les murs de la maison étaient carbonisés et noirs comme ma touffe de cheveux à quelques endroits. Et ne parlons pas de l'état de la maison à l'intérieur, brûler au vif.

Le plancher noir comme de la cendre, les meubles rongés par le feu et j'ai fini par poser les yeux sur le corps de ma soeur rongé autant que les meubles par le feu et carbonisé comme si le diable avait décidé de son sort. Je n'ai ni pleuré, c'était un sentiment plus fort que la peine. La haine peut-être ? J'ignore. Mais, ma vie a été détruite et cela à jamais, j'ai tout perdu. Ma famille, ma maison, mes souvenirs... tout. Les corps carbonisés de mes parents me donnaient envie de crier comme celui de ma soeur, crier que c'était injuste et qu'ils n'avaient jamais mérité ça. Dieu ? A-t-il vraiment existé... parce qu'il n'est pas venu en aide à ceux qui en avaient besoin. Avant de devenir de simples cadavres, ils ont souffert. Dire que j'étais revenu trop tard, trop tard pour les sortir de là... la honte devrait m'habiter à jamais.